I La manière la plus complète et la plus sûre de faire une histoire littéraire générale de la France sans omettre aucun des éléments qui la constituent, serait de suivre la marche des Bénédictins, celle de M. […] Tel d’entre eux qui, avec ses égaux, ne fait usage que du patois du pays, est très-mortifié et se montre parfois très-piqué, si quelqu’un d’une classe plus élevée vient à lui adresser la parole en ce même patois ; c’est en effet lui dire tacitement : Je juge à votre air et à vos manières que vous ne devez pas comprendre le langage des gens bien élevés. […] La manière d’écrire et de composer de Fauriel lui a nui ; il cherchait toujours et il n’en finissait jamais. […] Fauriel sur ces origines des langues modernes, et en tant qu’ils s’appliquaient à la langue et à la littérature des trouvères, nous ont été présentés d’une manière plus nette et plus vive, par un des anciens maîtres de cette école, M. […] Je me range à sa manière de voir, et j’ajoute avec lui que les limites des trois dialectes picard, normand et bourguignon, ne correspondaient point avec exactitude aux limites politiques des provinces dans lesquelles on les parlait. » C’est là, après quinze ans d’intervalle et dans des études encore si mobiles, une confirmation remarquable, et qui montre que Fallot avait eu le coup d’œil supérieur.