Vilaine manière d’être assassiné ! […] … Les lettres, cette causerie par écrit, l’écho prolongé et soutenu de cette autre causerie de vive voix dont il ne reste plus rien quand elle est finie ; les lettres, cette immortalité de la causerie, sont d’ordinaire le triomphe des femmes, et même des femmes les moins faites, à ce qu’il semble, pour triompher… Presque toutes — c’est affaire de sexe et d’organisation sans doute — montrent dans leurs correspondances des grâces d’esprit, humbles ou fières, des aisances, des spontanéités, des finesses, des manières de dire ou de sous-entendre, que sur place bien souvent elles n’ont pas dans la conversation. […] Celles de Madame de Souza à la comtesse d’Albany, son amie, quoiqu’elles ne réalisent pas certainement toute l’idée que l’imagination se fait de la manière d’écrire d’une femme comme Madame de Souza, sont cependant empreintes çà et là de cette exquise personnalité qu’on avait entrevue à travers les livres délicats qu’elle a publiés.