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971. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre troisième »

Il y eut donc d’une part, les élus, qui faisaient nécessairement le bien, et les réprouvés, qui faisaient nécessairement le mal. […] Il était le plus habile, le plus patient, et il avait affaire à un parti mal dirigé qui ne savait opposer à la force d’une croyance ardente et à la popularité d’une chose nouvelle que le souvenir de la licence des anciennes mœurs, ou le regret de prérogatives abolies. […] Dans le temps même que Calvin remportait ce dernier triomphe, il était atteint du mal dont il devait mourir. […] Il faut d’autant plus l’admirer que le mauvais côté de Calvin, la part du mal n’est plus qu’un fait inoffensif qui appartient depuis longtemps au passé.

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