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759. (1864) Cours familier de littérature. XVII « CIIe entretien. Lettre à M. Sainte-Beuve (2e partie) » pp. 409-488

Si le peuple est vaincu, il n’est plus peuple, il est esclave, c’est un mal ; si le peuple est vainqueur, les circonstances seront extrêmes, il sera entraîné à l’anarchie : à l’anarchie, il y a un remède ; à la servitude, il n’y en a plus. […] Cet état convient mieux au pécheur qui va se régénérer ; il va plus mal au poète, qui doit toujours marcher simple et le front levé, à qui il faut l’enthousiasme ou les amertumes profondes de la passion. […] Je ne dis pas que Dieu existe, je ne dis pas qu’il n’existe pas, je dis seulement que je n’en sais rien, que cette idée me paraît avoir fait aux hommes autant de mal que de bien, et qu’en attendant que Dieu se révèle, je crois que son premier ministre, le hasard, gouverne aussi bien ce triste monde que lui. […] « L’âge que vont combler ces honneurs superflus, « S’en repaît, — les sent mal, — ne les mérite plus ! […] Sa constitution délicate et les maux de poitrine dont il était affecté le déterminèrent, vers l’année 714 ou 715, vers l’âge de trente ans, à chercher un ciel plus chaud…” « Mais ceci tombe dans la conjecture. — Le plus voyageur des critiques, M. 

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