Mais, avec la liberté, ces maux-là même, les mortels peuvent les a adoucir. […] Vieillie dans la pompe et l’oisive majesté de la cour, Atossa ne prévoit rien des maux qui vont l’accabler ; et son ignorance fait frémir, la pensée d’Athènes, sur laquelle cette reine interroge les esclaves qui l’entourent. […] « Une armée assez grande pour avoir fait aux Mèdes bien des maux. […] malheur à moi, de raconter le premier tant de maux ! […] sujet de larmes à la nation, je suis né pour le mal de la patrie… » Et ces cris de détresse, ces échos de mutuelle douleur, se continuent, s’entrechoquent, durant une longue scène.