Pierre et Paul C’est du régiment, c’est de la caserne que devait se dégager le vrai Courteline ; et effectivement c’est le séjour qu’il fit au 13e chasseurs, à Bar-le-Duc, qui nous a valu ses admirables Gaîtés de l’éscadron qui partout respirent la pitié pour le soldat, et une fraternelle espérance de justice, et dont les chapitres notamment intitulés Un mal de gorge et Les Têtes de bois sont des chefs-d’œuvre de la plus rare inspiration et d’une perfection impeccable. […] Le volume est trop dans toutes les mains pour que nous y insistions davantage ; mais ce n’est pas un mal qu’il n’y ait besoin que d’une indication rapide au courant de la plume, et que le livre ait obtenu le plus vif succès.