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1618. (1913) Poètes et critiques

Une « étoile » mal placée et faisant tache ou trou au haut ou bas de la page le mettait hors de lui. […] Il n’est pas homme, j’en suis sûr, à s’inquiéter trop du mal ou du bien qu’on peut dire de sa besogne. […] Mais n’allons point fausser le sens d’une vie qui fut avant tout d’action et d’effort, en permettant à nos regrets mal dirigés d’y agrandir, sans que Jouffret nous l’ait permis, la part du rêve. […] La « sensualité » qui, d’après ses aveux, le « prit » et « l’envahit » entre « douze et treize ans », le pousse à rechercher une délectation morbide dans des poèmes qui lui parlent de « perversités », de « nudités » : à quatorze ans, il pioche les Fleurs du mal, et, dit-il, « ne les comprend guère » ; il en demeura pourtant comme obsédé. […] Bien n’en démontre mieux l’effet que de se rappeler les notations peu joyeuses. mais sans horreur, de la pièce : « Dame souris trotte » et de passer, sans transition, au sinistre retour sur soi qui porte pour devise : « Totus in maligno positus » et qui a pour titre ce mot Réversibilités, pris aux lointaines Fleurs du mal de Baudelaire.

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