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1017. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Nouvelles lettres de Madame, mère du Régent, traduites par M. G. Brunet. — I. » pp. 41-61

Madame, princesse et de maison souveraine avant tout, et qui, au milieu de toutes ses qualités humaines et de ses débonnairetés, n’oubliait jamais les devoirs de la naissance et de la grandeur ; elle de qui l’on a dit : « Jamais grand ne connut mieux ses droits, ni ne les fit mieux sentir aux autres » ; Madame n’avait rien tant en horreur et en mépris que les mésalliances ; la galerie de Versailles a retenti longtemps du soufflet sonore qu’elle appliqua à son fils le jour où celui-ci, ayant consenti à épouser la fille naturelle de Louis XIV, s’approchait de sa mère, selon son usage, pour lui baiser la main. […] [NdA] Un de mes instruits et obligeants lecteurs me fait remarquer que la princesse n’était pas luthérienne comme je l’avais dit d’abord, mais réformée, c’est-à-dire plutôt calviniste : La conversion de la maison palatine au calvinisme ou à ce qui en approche est, dans l’histoire d’Allemagne, un événement important et qui eut de graves conséquences.

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