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952. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1894 » pp. 185-293

Et ma foi, il avait construit de ses mains une rôtissoire en fer-blanc, et faisait rôtir la bécasse devant un feu de bois clair et flambant, ayant l’art de la faire couler dans le canapé, et soutenant qu’il n’y avait pas dans le monde, un rôtisseur de bécasses comme lui. […] de la main gauche, il dessine avec sa facilité passée, sur la lecture qu’on lui fait d’un chapitre, d’une page. […] Cette contre-épreuve, qui vient de la vente Peltier, représente une femme vue de dos, retroussant d’une main par derrière sa jupe aux plis de rocaille, à côté d’une amie allongée sur le rebord d’une terrasse, où elle s’appuie de la main gauche, tandis qu’elle fait un appel de la main droite, à la cantonade. […] le matin du déjeuner, elle arrivait, l’album dans les bras, et me le mettait dans les mains, avec cette phrase : « Décidément, je me porte trop bien, je vous ferais trop attendre !  […] De Watteau, ce maître de la main, et cet admirable interprète de sa nervosité, c’est une feuille de cinq mains de femmes, dans différents mouvements, et desquelles, l’artiste, seulement avec de la mine de plomb, et de la sanguine pourprée qui est à lui seul, a fait de la chair peinte.

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