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912. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1877 » pp. 308-348

Elle avait la tête renversée en arrière, avec un regard flottant entre ses paupières entrouvertes, et de la bouche de la jolie fillette sortaient toutes les impuretés, toutes les obscénités, toutes les salauderies imaginables, ainsi que le flot de purin d’un fumier — cela, pendant que pleurait auprès d’elle une vieille tante, en se cachant la figure dans ses mains. […] Elle se plaignait d’une maladie de cœur, et comme il y avait une grande côte à monter, avant d’arriver au bois, elle me faisait mettre la main sur son cœur, sans corset, pour me démontrer comme il battait fort. […] Il se jette sur mes mains pour les mordre, quand je fais mine de lui ôter ce fouet, qu’il me fourre à la fin dans le derrière, en manière de me demander une cigarette. […] Au sortir de là, des séances chez Bing ou Sichel, puis des dîners chez Noël, où un verre de fine Champagne devant moi, je tire de la poche de ma jaquette qui est sur le cœur, un petit objet précieux que je regarde dans le creux de ma main, avec l’amour d’un objet volé. […] Alors s’est avancé vers moi, en me tendant la main, son cavalier qui se trouve être presque mon parent.

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