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1088. (1913) La Fontaine « IV. Les contes »

Psyché, armée d’un poignard pour tuer le monstre, s’il y a lieu et, de l’autre main, tenant une lampe, s’approche du lieu où elle sait que son époux obscur repose. […] Il y aurait — et ce serait peut-être, entre les mains d’un homme qui ne serait que… Gœthe par exemple, un grand poème — il y aurait autre chose encore : il y aurait Psyché racontée comme un conte, non plus psychologique, mais métaphysique, mais symbolique. […] Ils sont contraints de se faire, de temps en temps, des sujets de désir et d’inquiétude : tant il est vrai que l’entière satisfaction et le dégoût se tiennent la main ! […] que mes mains soient captives ; Je n’ose me soustraire aux peines excessives Que mes remords me font. […] Il l’a manié comme une matière qu’il voulait plastique dans ses mains.

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