Voilà ses trois premiers maîtres, incontestablement. […] C’est beaucoup plus tard, dans son Epître à Huet, qu’il nous fait cette petite confidence sur son éducation littéraire : Je pris certain auteur autrefois pour mon maître : Il pensa me gâter. […] L’auteur [l’auteur qu’il avait pris pour son maître] L’auteur avait du bon, du meilleur, et la France Estimait dans ses vers le tour et la cadence. […] Le petit chien se voyait l’objet des caresses et des amours de son maître, et pourquoi ? […] Alors l’âne qui, ici, comme toujours dans la Fontaine, est un sot, va aussi présenter sa patte au maître, et on sait comme il a été accueilli, et quels coups de Martin-Bâton ont été la récompense, ou plutôt la punition de son incartade.