Qui, ces maîtres ? […] Guillaume du Vair enseigne que l’homme est le maître de son âme. […] L’altier courtisan emprunte tout son orgueil des regards du maître, qui ont daigné tomber sur lui ; mais à son dîner il est maître à son tour et ses regards, en tombant sur le ridicule front de son poète, lui transmettent une partie de cet orgueil emprunté. […] L’homme conscient est un écolier qui se révélera maître le jour où il sera devenu une machine délicate, mais sûre, comme le castor, ou comme l’abeille ». […] Il a reçu l’enseignement des maîtres classiques et leur discipline se voit jusque dans ses audaces ; puis il a été l’ami des romantiques, et d’un Michelet.