Ici commence sa vie de journaliste, mêlée, dans les intervalles, d’hommages et de retours à la poésie. […] Comme il faut qu’un coin de faiblesse se mêle à nos qualités mêmes, on a remarqué que ce rôle de proscrit et de persécuté était devenu chez lui un goût et, vers la fin, un peu une manie, une idée fixe. […] nous combattions dans la mêlée et dans les ténèbres ; je n’ai pas la fatuité de me comparer à l’un des héros de l’Iliade, il m’est pourtant arrivé le même malheur qu’à Diomède, j’ai blessé dans la nuit une déesse. » Mme de Staël sourit, et, ce que n’eût pas fait une déesse, elle pardonna.