… Le long de cette histoire, bien entendu, l’esprit révolutionnaire qui n’en est plus à son origine, qui est très bien venu, au contraire, très perceptible, très gros et très puissant, se mêle à tout et agite la masse, — mens agitat molem , — et il faudrait être aussi bête que la masse pour ne pas le voir… Il ne précède déjà plus la Révolution, mais il l’accompagne. […] Il n’est pas douteux pour qui que ce soit que si cet historien avait vécu dans la mêlée du temps qu’il raconte, il n’eût parlé, écrit, agi, dans la mesure de sa force, qui n’est pas grande, il est vrai, mais dans le sens de tous ceux-là dont il nous répète les observations, les opinions et les maximes.