Les lecteurs, qui liront désormais Commynes avec plus de plaisir et de facilité, y mêleront un sentiment d’estime pour l’excellent éditeur. […] Commynes mêle fréquemment Dieu et le ciel à ses considérations, et l’on peut se demander quelquefois s’il le fait avec une entière franchise, et si ce n’est pas pour mieux couvrir ses hardiesses et ses malices. […] On a ici, chez Commynes, le portrait de Louis XI au naturel, sans charge aucune, sans rien de ces exagérations qu’on y a mêlées, un exact et fin portrait selon Holbein ou Albert Dürer.