C’est à elle que je dois l’esprit de philosophie, l’amour de l’exactitude et de la réalité physiologique, le peu de bonne méthode qui a pu passer dans mes écrits, même littéraires. […] Un évêque a là-dessus un avis formel : c’est son affaire ; mais, Sénat, gardez-vous de l’imiter et, sous peine de ridicule, n’allons pas décréter la doctrine vitaliste en médecine au préjudice de la méthode expérimentale. […] Sée a débuté en déterminant plus que jamais son programme et sa méthode ; à savoir, l’indépendance absolue de la médecine par rapport à aucune secte philosophique, quelle qu’elle soit, et surtout officielle : « Je ferai en peu de mot, a-t-il dit, l’historique de la question.