Une fois mort, quand on a le bonheur de l’être, on ne chicane plus ni votre mérite, ni votre gloire, et si quelqu’un s’en avisait jamais, on l’accuserait bien vite, ce quelqu’un-là, de profaner la cendre des morts. […] Se tempérer soi-même quand on commence de n’en pouvoir plus, se modérer quand on ne s’emporte pas, se rasseoir quand on est cul-de-jatte, quel mérite a-t-on et quelle peine intelligente ? […] IV Mais laissons la gloire, cette piperie, comme dirait Montaigne, et voyons le talent qui la mérite, et si souvent sans la donner.