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10. (1772) Éloge de Racine pp. -

Elle a chargé l’éloquence de s’en rendre l’organe, et nul genre de mérite supérieur n’a été exclus de ce tribut national. […] Combien l’art de la tragédie, qui doit être le résultat de tant de mérites différens, était loin de les réunir ! […] Ne nous obstinons point à nous faire illusion ; n’attribuons point tous les mérites à la fois au grand Corneille, qui a sans doute assez des siens. […] , on ne peut lui reprocher aucun mot satirique contre le mérite reconnu, éloge que l’on voudrait pouvoir faire de Despréaux. […] Les ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir ; le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir dans les siècles avec sa renommée et nos lumières.

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