Cette histoire de Rulhière, si considérable et pourtant incomplète, fait le plus grand honneur à sa mémoire, et achève de montrer en lui l’écrivain habile et l’esprit sérieux qui ne s’était point laissé absorber dans les frivolités élégantes. […] S’il n’avait voulu qu’écrire des mémoires, tracer un récit extrait des conversations, des dépêches, des confidences de diverse nature, il le pouvait ; mais tel n’était point son dessein ; il voulait réellement composer une histoire classique, à l’antique, définitive, ayant des proportions savantes et majestueuses : or, le sujet prématuré et non encore accompli ne s’y prêtait pas.