D’un autre côté, l’arrivée fréquente d’immigrants non modifiés, venant de la contrée mère et avec lesquels les immigrés se sont croisés, doit avoir concouru au même résultat. Car il ne faut pas oublier que les produits de ces croisements ont certainement dû y gagner une grande vigueur, de sorte qu’un croisement de temps à autre avec la souche mère aura eu sur la forme locale en train de se former des effets beaucoup plus puissants qu’on ne saurait le prévoir. […] Si quelques-unes de ces espèces avaient manifesté quelque tendance à se modifier, les croisements fréquents avec de nouveaux immigrants de race pure, venus de la contrée mère, l’auraient aussitôt arrêtée.