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958. (1894) Dégénérescence. Fin de siècle, le mysticisme. L’égotisme, le réalisme, le vingtième siècle

Les enfants des mères ainsi attifées cheminent à côté d’elles comme des incarnations d’une des aberrations les plus intolérables qui aient jamais pris naissance dans l’imagination malade d’une pauvre vieille fille. […] Le poète libertin fait dire par sa mère à la Sainte Vierge : Femme je suis povrette et ancienne, Ne riens ne sçay ; oncques lettre ne leuz ; Au monstier voy, dont suis parroissienne, Paradis painct, où sont harpes et luz, Et ung enfer où damnez sont boulluz : L’ung me faict paour ; l’autre, joye et liesse. […] Chez le dégénéré déséquilibré, la conscience assume le rôle d’une mère quelque peu simiesque qui sait trouver des excuses pour les sots et méchants tours d’un enfant malappris. […] Tous les autres amours sont de commandement, Nécessaires qu’ils sont, ma mère seulement Pourra les allumer aux cœurs qui l’ont chérie.

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