Zola dit, que sa mère étant morte à Médan, et que l’escalier se trouvant trop petit, il a fallu la descendre par une fenêtre, et que jamais il ne rencontre des yeux cette fenêtre, sans se demander qui va la descendre, de lui ou de sa femme : « Oui, la mort depuis ce jour, elle est toujours au fond de notre pensée, et bien souvent, — nous avons maintenant une veilleuse dans notre chambre à coucher — bien souvent la nuit, regardant ma femme qui ne dort pas, je sens qu’elle pense comme moi à cela, et nous restons ainsi, sans jamais faire allusion à quoi nous pensons, tous les deux… par pudeur, oui, par une certaine pudeur… Oh ! […] Mardi 28 mars Un médecin disait brutalement à une mère, en examinant ses enfants : « Trois générations de Parisiens, dites-vous ? […] Il aurait été en train de faire un roman à deux ou trois personnages, mais il dit qu’il faut faire ce qui a été décidé… que c’est une habitude de son esprit… Et cependant, il aurait été bien tenté d’écrire un roman sur la maternité, ou plutôt autour de l’exploitation sur la maternité, sur laquelle vivent tant de gens à l’heure actuelle… ces maisons de pensionnaires… ces trous sombres où grouillent des femmes enceintes… des Callot, quoi… ce serait d’un comique noir… par là-dessus, si on trouvait une mère prise dans la modernité… une mère qui ne serait pas dessus de pendule… une mère bien en chair… il y aurait là, un beau livre à faire. […] Daudet me disait, ce soir, qu’on était venu le chercher, pour la mort de sa mère, au moment où il était en train de faire le premier feuilleton de L’Évangéliste, et qu’il avait été pour lui très douloureux, de reprendre ce feuilleton, où la fiction de son roman se mêlait à la réalité du triste spectacle, qu’il venait d’avoir sous les yeux. […] Puis quand elle fut arrivée à : « Mère, nous ne nous quitterons jamais !