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337. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Flaubert me disait que sa mère, après la mort de son mari et de sa fille, était tout-à-coup devenue athée. […] Il avait alors perdu sa mère, une mère qui l’adorait, et dont il me montre, à son doigt, une bague qui ne l’a jamais quitté. […] Il se trouve chez la mère, pendant trois jours de fête donnés par cette russe pour la naissance de sa fille, qui les passait seule chez elle, ayant laissé à la maison un mari malade, hypocondriaque. La mère était une femme folle de plaisirs, et la maison toute pleine de joie et de danses. […] Ce soir, au moment où, après le coucher des enfants, je causais avec la mère dans le salon, il a tout à coup jailli, au milieu de nous deux, dans sa chemise de nuit, disant à sa mère, avec une intonation d’un câlin inexprimable : « Viens un peu nous caresser dans notre lit, pour que nous nous endormions ! 

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