Ce sont de fausses poitrinaires, des femmes sylphides, transparentes et impondérables, des créatures tout âme qui certes n’auraient jamais pu être mères, et la fonction de la femme est d’avoir des enfants ; j’ai vu des lèvres de corail, des cheveux d’ébène, des peaux d’albâtre, des yeux d’émail ; si c’est là l’idéal, il n’est pas malin de s’en payer un… D’ailleurs, ils se plaignent de ne pouvoir rendre qu’imparfaitement cet idéal qu’ils contemplent sans cesse, nageant dans les nuages diaprés de la fantaisie.