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436. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

Je ne nie pas la rudesse du plus grand nombre, ni l’insignifiance de beaucoup d’individus, ni la perversité de plusieurs, mais je dis qu’il y a une franchise délectable chez beaucoup d’ouvriers, une spontanéité de sentiments, un raisonnement sur les choses du métier, qui sont de vraies richesses pour un écrivain, et qu’avec eux nous aurons, à défaut de complication savante et de marivaudage, des éclairs de passion dont la lumière vaut bien les crépuscules mourants dont on nous enveloppe. […] Elle nous conduisit dans une salle vaste, sans autre ornement que la lumière, où étaient assises le long des murailles, sur trois rangs et laissant une avenue entre elles, les deux cent cinquante novices de l’ordre, toutes blanches aussi. […] Ma fenêtre est ouverte, et je me plais à entendre le roulement du tonnerre et à voir la lumière des éclairs. […] » Non, elle habitait une ville un peu grande de province, au bord d’un fleuve aussi, pour que l’horizon fût plus large et d’une lumière plus variable.

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