On y voit combien Malherbe connaissait notre langue, et était né à notre poésie ; combien son oreille était délicate et pure… » Quand j’avais de ma foi l’innocence première, Si la nuit de la mort m’eût privé de lumière, Je n’aurais pas la peur de l’immortelle nuit. […] Pour Max Muller et pour Cox, adapté par Mallarmé dans ses Dieux antiques, Pâris serait identique au Pani des Védas, un voleur qui dérobe la brillante lumière et la cache dans la prison de la nuit. […] On y vivait, en somme, et les misonéistes d’alors ont dû craindre toute lumière nouvelle comme un mortel péril pour les biens acquis et pour les destinées de l’espèce. […] Mais il n’en résulte pas que notre monde soit hanté par d’invisibles monstres multidimensionnels, natifs de l’hyperespace et qui en viendraient pour « nous pénétrer comme la lumière pénètre le cristal et nous apporter le bonheur ou le malheur, la santé ou la mort », sans que nous nous en doutions ni peut-être qu’ils s’en doutent eux-mêmes ou qu’ils y attachent la moindre importance. […] C’est de l’antique Sorbonne aujourd’hui que nous viennent la lumière neuve, la révélation de toutes les transcendances, et les plus intrépides esthètes régénérant ou au moins bouleversant le monde.