Cet heureux, d’une si longue vie, est mort, en effet, de mauvaise humeur, comme Chateaubriand, cet autre heureux qui avait été toujours ennuyé de l’être ; en cela très au-dessous de Goethe, dont la vieillesse eut la sérénité d’un marbre, quoiqu’il n’eût pas eu dans toute sa vie, disait-il, quatre semaines de bonheur ! […] Mais, heureusement pour lui et heureusement pour nous, il y est allégé, soulagé et abrégé de cette phrase qu’il avait si longue, soit dans ses écrits scientifiques, soit dans sa conversation, parce que, rapporteur toujours animé d’une rage synthétique, il aurait voulu faire tenir dans une seule phrase tout ce qu’il savait ; et comme ce n’était pas facile, il n’en finissait point.