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754. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Mademoiselle Aïssé »

Nous donnerons ici au long son portrait tracé par Mme du Deffand ; elle soupçonnait, mais elle ne marque pas assez profondément (car le monde ne sait pas tout) ce qui était le trait distinctif de son être, la sensibilité, la passion et surtout la tendre fidélité dont il se montra capable : ce sera à Mlle Aïssé de compléter Mme du Deffand sur ces points-là. […] Tenant de Latour, père de notre ami le poète Antoine de Latour : jeune, à l’occasion du portrait, il eut une longue conversation sur Mlle Aïssé avec Mme de Calignon, qui s’y prêta d’elle-même. […] « J’ay fait une espèce de procès verbal sur tout ce qui s’est passé sur cette affaire, que j’ay jugé à propos d’adresser à mon frère, de peur de vous fatiguer par une aussy longue et ennuyeuse lecture. […] Ne m’écrivez-vous pas de longues lettres ? […] Mais voici qui est encore long ; mon papier se remplira, et je ne vous ai point dit encore que je vous aime.

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