Nous le verrons bientôt revenir à ces dernières sciences, y joignant physique et chimie ; puis passer presque exclusivement, pour de longues années, à l’idéologie, à la métaphysique, jusqu’à ce que la physique, en 1820, le ressaisisse tout d’un coup et pour sa gloire : singulière alternance de facultés et de produits dans cette intelligence féconde, qui s’enrichit et se bouleverse, se retrouve et s’accroît incessamment. […] Un jour que je me promenais après le coucher du soleil, le long d’un ruisseau solitaire… Le fragment s’arrête brusquement ici. […] Voilà bien des promenades tout au long, comme les aimaient La Fontaine et Ducis. — Je voudrais que les jeunes professeurs exilés en province, et souffrant de ces belles années contenues, si bien employées du reste et si décisives, pussent lire, comme je l’ai fait, toutes ces lettres d’un homme de génie pauvre, obscur alors, et s’efforçant comme eux ; ils apprendraient à redoubler de foi dans l’étude, dans les affections sévères : ils s’enhardiraient pour l’avenir. […] — Ceux qui l’ont entendu, à ses leçons, dans les dernières années au collège de France, se promenant le long de sa longue table comme il eût fait dans l’allée de Polémieux, et discourant durant des heures, comprendront cette perpétuité de la veine savante. […] Au sortir d’une charade ou de quelque longue et minutieuse bagatelle, il entrait dans les sphères.