Quelles qu’on en suppose la forme, l’inspiration et l’humeur, ils se réduisent toujours à être une excursion d’assez longue haleine dans le monde et dans la vie. […] Les longues routes qu’on fait lentement et où souvent l’on s’arrête, prenant intérêt à tout, montrant du geste ou de la canne chaque perspective un peu riante, ne lui vont pas ; même quand la catastrophe est au bout, ces lenteurs et ces circuits le fatiguent ; il les dévore. […] Les descriptions, les analyses de cœur, les conversations rapportées, les pièces diplomatiques citées au long, nous font plus d’une fois perdre de vue l’auditoire ; et quand le chien Rask remue la queue, ou que le sergent Thadée pousse une exclamation, on a besoin de quelques efforts pour se rappeler le lieu et les circonstances.