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2164. (1893) Alfred de Musset

Il n’en a pas moins subi la loi commune. […] Il gronde le jeune auteur de commencer « sa vie poétique » par les exagérations et les folies, et lui montre à quoi il s’expose : « Le ridicule, une fois imprimé sur un front ou sur un nom d’écrivain, y reste souvent comme une de ces taches, qui ne s’effacent plus, même à grand renfort de savon et de brosse. » M. de Musset mérite d’éviter ce triste sort, car il y a çà et là des traces de talent dans son recueil, malgré son « mépris pour les lois du bon sens et de la langue ». […] Il n’eut plus à se préoccuper que des éléments supérieurs et immuables de l’art, les âmes et leurs passions, les lois de la vie et leurs fatalités.

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