Pour les messianistes de l’école millénaire, pour les lecteurs acharnés des livres de Daniel et d’Hénoch, il était le Fils de l’homme ; pour les juifs de la croyance commune, pour les lecteurs d’Isaïe et de Michée, il était le Fils de David ; pour les affiliés, il était le Fils de Dieu, ou simplement le Fils. […] Les auteurs de livres apocryphes (de « Daniel », d’« Hénoch », par exemple), hommes si exaltés, commettaient pour leur cause, et bien certainement sans ombre de scrupule, un acte que nous appellerions un faux. […] (Voir les fragments du livre intitulé Minokhired dans Spiegel, Parsi-Grammatik, p. 161-162.) […] L’« Intelligence divine » (Mainyu-Khratú) figure dans les livres zends ; mais elle n’y sert pas de base à une théorie ; elle entre seulement dans quelques invocations. […] Ces prosopopées de la Sagesse personnifiée se trouvent dans des livres bien plus anciens.