Gabriel Ferry8 Le Coureur des bois 9 est le livre mort d’un homme mort qui avait du talent, mais qui n’en a guères laissé que la mâle promesse, et à qui la mort, comme toujours, n’a pas manqué de conquérir la bienveillance universelle. […] Assurément ce n’est pas pour le vain et cruel plaisir de troubler cette espèce de succès d’outre-tombe que nous venons parler des défauts d’un livre dont l’auteur n’a plus rien à apprendre. […] Nous les avons étudiés dans tous les livres qui en ont été les daguerréotypes implacables, d’autant plus implacables qu’ils avaient (quelques-uns du moins) la bonne volonté d’être flatteurs. […] N’avoir pas senti cela, après avoir pris pour le multiple personnage d’un livre d’imagination un peuple pareil, un peuple de puritains à l’ouvrage, de Turn Penny capables de tout par suite d’affaires, voilà le grand tort de Gabriel Ferry.