Bossuet n’étoit jamais plus en état de donner un libre essor à son éloquence, qu’après s’être nourri de la substance des Livres saints, & s’être animé par la lecture des plus beaux morceaux des anciens Orateurs. […] Racine, dès son enfance, distingue les Œuvres d’Euripide, des Livres que ses Maîtres lui présentent ; Boileau sent, à la lecture d’Horace, ce qu’il est capable de faire.