Je lus en entier ce livre singulier ; je le relus encore, et, malgré les négligences, les néologismes, les répétitions et l’obscurité que je pus quelquefois y remarquer, je fus tenté de dire à l’auteur : « Courage, jeune homme ! […] Le jeune poète se révélait, dès ce premier livre, comme le […] Combien de jeunes larmes coulèrent, délicieusement sur les pages de ces beaux livres ! […] Doucement élevé, en pleine campagne, par des femmes et par un prêtre romanesque, n’ayant pour livres que la Bible, Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand, il s’en va rêver en Italie et se met à chanter.