Je cherchai ma consolation durant cinq ou six ans, dans les charmes de l’étude ; mes livres étoient mes amis fidèles, mais ils étoient morts comme moi ! […] L’examen à peu près psychologique, auquel s’applique le héros au début du livre sixième, nous montre la droiture lumineuse, l’élévation sereine des idées, compatibles avec les conséquences pratiques les plus arides et les plus amères. […] Au reste, le Doyen de Killerine est peut-être de tous les romans de Prévost celui où se décèle le mieux sa manière de faire un livre. […] En retour, quand Prévost a eu à parler de lui-même et de ses propres livres, il l’a fait de bonne grâce, et ne s’est pas chicané sur les éloges. […] Je trouve dans les lettres de mademoiselle Aïssé (1728) : « Il y a ici un nouveau livre intitulé Mémoires d’un Homme de qualité retiré du monde.