… Eh bien, c’est de cette édition, nécessaire et oubliée, que je voudrais donner l’idée aujourd’hui, en parlant de de Staël, — de cette adorable et admirable femme, à laquelle la littérature féminine n’a rien à comparer dans aucun temps, et surtout dans celui-ci, où les femmes qui se mêlent d’écrire se donnent des airs d’homme si prodigieusement ridicules, que c’est à nous faire prendre des jupons, à nous autres… pour ne pas leur ressembler ! […] Pour ses contemporains, comme tout à l’heure encore pour la plupart de nous, elle est ce qu’on s’est avisé d’appeler une femme-homme en littérature. […] Quelle femme, en effet, dans la littérature française, pourrait être mise impunément à côté de Mme de Staël ?