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475. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Cependant, à travers tant de tentatives infructueuses, dans la longue impuissance de la littérature normande qui se contentait de copier et de la littérature saxonne qui ne pouvait aboutir, la langue définitive s’était faite, et il y avait place pour un grand écrivain. […] Comment le moyen âge a dégénéré. —  Diminution du sérieux dans les mœurs, dans les écrits et dans les œuvres d’art. —  Besoin d’excitation. —  Situations analogues de l’architecture et de la littérature. […] Pareillement la littérature s’amuse. […] Elle est rare dans les littératures du Midi ; les Italiens, au moyen âge, faisaient une vertu de « la joie », et vous voyez que ce monde chevaleresque, tel qu’il a été inventé par la France, élargit la morale jusqu’à la confondre avec le plaisir. […] Il en est ainsi des autres ; c’est pourquoi, selon les variations, la naissance, la floraison, le dépérissement ou l’inertie de la conception maîtresse, la littérature varie, naît, fleurit, dégénère ou finit.

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