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414. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « Émile de Girardin » pp. 45-61

Μ. de Girardin se sert, dans l’intérêt de ses idées, de cette guenille de littérature. […] et on la donne pour une œuvre de littérature. […] Le siècle a beau être aux impertinences, repoussons celle-ci, pour le compte de la littérature ! […] Aujourd’hui il nous donne la comédie de la pièce de cent sous ; il est bien capable de nous en donner demain la tragédie ou le roman, après-demain le poème épique, et de jeter ainsi les fondements de cette morale et de cette littérature de l’argent, qui sera, dit-il, la gloire de l’avenir. […] Quoique nous soyons parfaitement tranquille, depuis la publication de La Fille du millionnaire, sur le chemin que fera faire Μ. de Girardin à ses idées en vertu des beautés de la forme dont il les revêt, nous n’en surveillerons pas moins désormais ses tentatives de littérature.

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