Inutile de dire qu’il y a toute une fausse littérature qui, ne se souciant aucunement de morale ou seulement d’un emploi sérieux et viril de la pensée, n’est qu’un divertissement d’oisifs assez dangereux ; et qu’il en existe une vraie, celle des philosophes et des moralistes, celle aussi des artistes littéraires qui, même en ne cherchant que la beauté, la seule beauté, mais la cherchant bien et lui étant dévoués, et non au succès, mènent les âmes au bien par le chemin du beau. […] Car, remarquez-le bien : on passe encore condamnation assez uniment quand il s’agit de littérature proprement dite.