Pope, en attendant, reste un vrai poète et, sous ses défauts physiques, une des plus fines et des plus belles organisations littéraires proprement dites qui se soient encore vues. […] Aussi personne peut-être n’a-t-il eu, à un aussi haut degré que Pope, le sentiment et la souffrance de la sottise littéraire. […] Mais l’historien littéraire, voyageur infatigable et toujours prêt pour les hospitalités les plus diverses, prend les grands hommes, les hommes distingués du passé, comme ils se présentent à lui, chacun chez soi ; il sait qu’il y a plus d’un climat et plus d’une demeure pour les grands ou les beaux esprits. […] Ses jugements sur les auteurs, ses propos sur tous sujets, particulièrement sur les matières littéraires, sont d’une vérité exquise.