Ainsi donc, en constatant aujourd’hui ce que nous autres, xixe siècle, nous sommes à cet âge qui est censé celui de la maturité, nous ne prétendons aucunement engager l’avenir littéraire ni préjuger le lendemain. […] Leur absence dans la critique littéraire n’a pas peu contribué à rompre toute tradition, à laisser le champ libre à l’industrialisme et à tous les genres de cupidités et de prétentions. […] En ce judicieux et glorieux règne littéraire, je ne vois guère de fats parmi les écrivains de renom que Saint-Évremond, Bussy, c’est-à-dire des restes de la précédente régence, — un peu Bouhours. […] On n’y compte guère de condottieri ni de coupe-jarrets littéraires. […] Napoléon était de ceux qui sentent tout ce qu’une grande époque littéraire ajoute à la gloire d’un règne ; il essaya de classer, d’échelonner sur les degrés du trône les gens de lettres de son temps, de dire à l’un : Tu es ceci ; et à l’autre : Tu feras cela.