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516. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370

D’ailleurs renchérir sur les critiques littéraires, c’était me donner le droit de les traiter de futiles et de les émousser ; et accorder quelque chose aux censures personnelles, c’était désintéresser autant qu’il était possible l’envie et la malveillance. […] Au milieu de ces idées et de ces conseils politiques, Roederer ne cessait de varier les applications de sa plume et de parler à son public sur mille sujets littéraires qui se présentaient. […] J’ajouterai qu’ils ne s’amusent pas à traiter tant de sujets littéraires purement agréables et désintéressés, et à les traiter avec feu, avec nouveauté, au risque de déplaire à plusieurs. […] » — Bonaparte : « Non, ses Œuvres littéraires. » — Moi : « Et que verrez-vous là de décisif pour une place de consul ? » (Les Œuvres littéraires de Lebrun ne consistaient qu’en des traductions d’Homère et du Tasse.) — Bonaparte : « Je verrai ses épîtres dédicatoires. » — Moi, en riant : « Pour le coup, voilà une curiosité à laquelle je ne m’attendais pas.

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