Tout d’abord, nous ne ferons aucune difficulté de reconnaître que nous devons un avantage ainsi marqué sur nos prédécesseurs au goût des autographes, qui, à peine soupçonné il y a cinquante ans, a, de nos jours, presque renouvelé l’érudition historique et littéraire. […] Je vois avec chagrin que les hommes de lettres font moins de cas de leur caractère moral que de leur talent littéraire. […] Barbier, qui dans le Supplément à la Correspondance littéraire de Grimm, 1814, in-8, avait attribué cette brochure à Diderot, penchait ensuite, malgré le désaveu de Morellet, à considérer celui-ci comme l’auteur de ce Mémoire, indigne de l’un et de l’autre.