En tête « le roi de l’Inde sur un coursier bai, caparaçonné d’acier et couvert de drap d’or brodé ; son habit semé de grosses perles blanches et rondes ; son manteau constellé de rubis rouges étincelants comme le feu, ses cheveux bouclés et blonds luisant au soleil, ses yeux comme ceux d’un lion, sa voix comme une trompette tonnante, une fraîche guirlande de laurier sur sa tête, et sur son poing un aigle apprivoisé, blanc comme un lis. » Puis, d’un autre côté, Lycurgue, le roi de Thrace, « aux grands membres, aux muscles durs et forts, aux épaules larges, noir de barbe et viril de face, sa longue chevelure de corbeau tombant derrière son dos, un lourd diadème d’or et de rubis sur la tête, lui-même debout sur un char d’or traîné par quatre taureaux blancs, derrière lui vingt lévriers grands comme de petits buffles et munis de colliers d’or ouvragé, à l’entour cent seigneurs bien armés et bien braves. » Un hérault d’armes ne décrirait pas mieux ni davantage.