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1578. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Le père Lacordaire orateur. » pp. 221-240

L’aîné, dont on a lu des écrits dans la Revue des deux mondes, est, depuis plusieurs années, professeur d’histoire naturelle à l’université de Liège ; il a voyagé quatre fois en Amérique du Sud, et compte en première ligne parmi les entomologistes les plus distingués de notre temps, esprit net, investigateur patient, observateur précis et sévère. […] Elle peut se lire après l’oraison funèbre de Condé et après celle de Turenne ; et si Bossuet, comme on peut croire, reste incomparable et grand de toute sa hauteur, combien l’œuvre de l’abbé Lacordaire nous paraît aujourd’hui préférable par certains côtés à celle de Fléchier ! […] On ne peut lire tout haut cette oraison funèbre sans qu’une larme, pour ainsi dire perpétuelle, ne vienne mouiller la paupière et entrecouper la voix.

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