Si le lieu est unique, on déroule tout simplement les faits selon l’ordre des temps : chacun a sa place fixée par sa date. S’il n’y a pas succession de temps, mais dispersion dans l’espace, on va d’un lieu à l’autre, sans s’embarrasser de rien. […] Ce n’est pas ainsi qu’il faut procéder : l’ordre des temps, la division des lieux doivent être un secours et non une tyrannie pour l’écrivain. […] On ne sera l’esclave ni des dates ni des lieux. […] Ce qui fait le plus d’effet, c’est ce qu’on lit ou ce qu’on entend en dernier lieu : l’impression en est plus forte sur l’esprit, et la fortune du raisonnement en dépend.