Vous ne pourrez pas certainement compter le nombre de fois qu’on y rencontre ces mots sacramentels « de sommets et de hauts lieux » qui vont devenir la caractéristique d’une telle poésie à perte de vue et de terre : Venez (dit-il) vers ces hauts lieux mondes de lumière ? […] Mais quand il redescend du ciel, en se servant toujours de cette échelle, il retrouve la montagne Où l’homme des hauts lieux respire à pleins poumons. […] Il appelle même cette montagne : Un jardin de haut lieu Qui n’a pour jardinier que le souffle de Dieu ! […] Les hauts lieux m’ont ouvert leur magique arsenal ! […] … Le soleil a fixé sur mon docile airain, À fixer des hauts lieux cette image éternelle !