C’est là un point encore par où il différait de la France, car une des conditions du beau, tel que nous l’aimons en notre libre pays, a toujours été, avant tout, d’être accessible à toute âme honnête, généreuse et populaire. […] Sontag, surintendant de l’Église de Livonie, il n’est point de bons procédés dont il ne fasse preuve à son égard : « Si j’avais le bonheur d’être connu de lui, écrit-il, il verrait que, parmi les hommes convaincus, il serait difficile d’en trouver un plus libre de préjugés que moi. » S’il passe jamais à Riga, M. de Maistre se promet bien d’embrasser de très bon cœur cet homme estimable, et de rire avec lui de toute cette affaire de gazette.